La phase prévue dans les statistiques...
Je tiens à indiquer que je suis nullement responsable des éclaboussures insolentes et délirantes qui sautillent en riant hors de l’esprit de mon compère ; avide d’une fantaisie désertée par le paysage, étouffée par le climat, et endormie sous ce tapis de feuilles décomposées, proches de la moisissure et qui déjà ont tout perdu de leur éclat passé. (Phrase finie on respire.)
On ne peut pas parler de nuit. Pas encore. Et pourtant, depuis plusieurs jours, je n’ai pas vu le soleil. Les heures s’écoulent insensiblement dans une luminosité terne et monotone. Un immense voilage gris s’est enroulé au dessus de nos têtes, et le soleil incrédule nous jette inutilement des rayons qui n’éblouiront plus.
Je voulais rendre à ce site tout le sérieux des premiers jours ; tout le sérieux que je regarde s’écouler presque silencieux sur les murs des immeubles. Mais je sens bien qu’on aura encore besoin de ces plaisanteries légères... On s’accroche, on s’accroche aux débordements joyeux qu’on peut trouver, on les partage, on les exhibe pour oublier qu’ici, la vie s’endort.
(tout l'éclat du ciel de midi... Mais on s'y fait, avec un autre rythme)
Julia