Jour 7 - Vendredi 21 août - Arrivée au Fraita et soirée Erasmus

Publié le par EJSTO

Hej!

 

Fin des « Orientation days » à destination des étudiants étrangers aujourd'hui avec une journée de réunions principalement dans Aula Magna, un superbe amphithéâtre tout en bois. Je me suis réveillé très tôt: 6h mais le soleil m'a fait croire un instant qu'il était le milieu de la matinée et que mon réveil n'avait pas sonné! Je ne suis encore pas habitué au soleil nordique qui, si il est absent 18h l'hiver à Stockholm, brille de tout ses feux en été d'une lumière blanche. Bien le temps de se préparer donc...

 

Arrivée au Fraita.

 

Début de la journée à 8h45 par une petite réunion au 7e étage de la Tour E de Södra Huset où je rencontre enfin Mme Carlstedt notre coordinatrice Erasmus pour la Suède. Nous sommes accueillis avec du café et des chocolats. Après un tour de présentation, elle nous délivre les informations sur les cours que nous allons suivre, assistée par une collègue qui est conseillière d'études au Fraita. Un poste qui n'existe pas en France, les conseillers d'études sont là pour assister les étudiants dans le déroulement de leur cursus, je pense vous en dire plus quand j'en saurais... plus! Nous avons reçu nos emplois du temps, la première surprise est que nous n'aurons pas beaucoup d'heures de cours. Les suédois semblent privilégier le travail à la maison qui est très conséquent: je m'étais renseigné pour participer à un cours optionnel au département d'anglais où il était demandé l'équivalent de 2000 pages de lectures dans la langue! Nous sommes bien loin de ce que l'on demande en France...
 

 

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A 10h nous voici à Aula Magna. Après un discours de bienvenue prononcé par le Vice-Chancellor de l'Université débute une matinée où différents intervenants se succèdent pour nous délivrer des informations concernant le système informatique de l'Université, la santé...etc.

 

Soirée

 

A 19h, soirée étudiante. J'arrive vers 19h30 et retrouve Martial.

L'entrée, payante, est de 50kr mais on nous a promis des bières « cheap »: 20kr au verre, 25kr à la bouteille, cela reste raisonnable au vu des prix exorbitants de l'alcool ici. Il faut dire qu'il est vendu à partir d'un certain degré dans les Systembolaget, magasins d'Etat qui pratiquent des prix très à la hausse... Paradoxe amusant, les cigarettes sont en revanche moins chères qu'en France et vendues dans les supermarchés, ce qui serait inconcevable dans notre pays. Il faut dire que les suédois n'ont pas autant besoin que nous de mesures anti-tabac, étant beaucoup moins fumeurs que nous et très respectueux vis à vis des autres pour les fumeurs. Martial, qui vit en appartement, m'a d'ailleurs raconté qu'on lui avait interdit de fumer à la fenêtre car la fumée pouvait parvenir aux autres appartements par les bouches d'aération. Une solution qui arrange tout le monde: le tabac en petits sachets qui se coince juste en dessous de la lèvre inférieure mais attention, c'est assez costaud et ça fait vite tourner la tête! On en trouve dans tous les supermarchés, of course.

 

La soirée a été riche de rencontre, regroupés Martial et moi avec deux françaises, un Australien vient discuter avec nous. Il va faire le tour de l'Europe, le retour en Australie coûtant trop cher, et apprendre le français et l'allemand, curieusement il parle un anglais très peu accentué et nous dit que c'est du au brassage des accents qu'il entend. Un canadien se joint ensuite à nous, et commence à parler quelques mots de français, que je corrige tout en le félicitant de savoir si bien parler. Il est curieux pour moi que quelqu'un de si loin cherche à apprendre le français, je me dis qu'il y a une bonne dose de courage et de passion aussi.

 

Landscapes et Miyasaki

 

Martial repart assez tôt et je retrouve Julia qui est avec un groupe d'asiatiques. En dansant je fais la connaissance d'une japonaise très sympa avec qui je discute un long moment. Elle adore vivre à proximité des forêts et c'est une des raisons de son arrivée ici, souhaitant découvrir tous les types de forêts et de végétations dans le monde. Elle me demande (encore une ^^) si j'habite Paris! Mais pour être quite, je lui dis que j'adore la cuisine japonaise autrement dit pour un français les sushis. Nous parlons un peu voyage, elle semble aimer beaucoup les pays du Nord et comme moi, l'Islande « beautiful landscapes » mais il n'y a pas de forêts, pense-je intérieurement.

Nous rentrons au final assez tôt, sortant vers 11h de la soirée alors que « venus tôts » rencontrent « arrivés tard » à l'entrée. Je racompagne la japonaise et Julia à Lappis, en chemin nous discutons cinéma français et nippon, elle me répond « oh thank you! » quand je lui dis aimer Miyasaki dont elle à l'air d'aimer elle aussi le travail. Elle m'apprend que la ville dans Kiki la petite sorcière a été réalisée sur le modèle de Stockholm! J'en suis d'autant plus ravi que j'ai toujours aimé les villes dans les films de Miyasaki: dans Kiki comme dans le film de son fils Goro dont j'ai oublié le nom: toujours la présence de la mer, les forêts, les rues pavées, les architectures européennes le tout mêlé à une certaine magie nippone. 

Elle a vu Amélie Poulain, je me rends compte que ce film a eu un succès vraiment international, au point de devenir culte... peut-être parce qu'il montre un côté idéalisé de la France: fantaisie, amour, Montmartre et bars-tabacs... cela tout en gardant une empreinte et une personnalité forte.

Je rentre par le métro, croisant des noctambules habillés très excentriquement, maquillés à outrance pour sortir. Les wagons sont bondés, les gens surexcités et bruyants, des bières à la main... à Besançon c'était le jeudi, à Stockholm, le vendredi.

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J
<br /> oua !! je veux le même amphi !!!!!<br /> <br /> <br />
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M
Coucou!<br /> Petit veinard, tu discutes avec une japonaise! grrr Ne serais-ce pas les contes de terremer le film dont tu parles?<br /> Bisous
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